On avait découvert le travail de la scénographe et plasticienne en 2022, avec Radio Daisy, une ode à la radio, média du quotidien, à la croisée de l’intime et le collectif.

Pour cette nouvelle édition, elle nous embarque dans l’univers du jazz, un voyage en 8 étapes à travers les époques et les continents.

Reprenant le concept de la boite immersive, Lena Daisy plonge le spectateur dans le noir de l’isoloir, casque sur les oreilles. Ce dernier se retrouve nez à nez avec une architecture miniature, moment phantasmé par l’artiste : un club de jazz New-Yorkais avec le Charlie Parker Quintet, sur les toits de Paris avec Duke Ellington, l’intérieur d’une maison américaine avec Lester Young. On se surprend à tordre le cou pour tenter d’apercevoir un personnage qui n’arrivera pas, la scénographe se tenant à la lisière du visible.
La bande sonore extrêmement travaillée, les jeux d’éclairage, chaque détail du décor, participent à un moment de pur plaisir.

Du 9 au 13 juillet. Durée : 40 minutes de visite. Réservation le jour même.

C’était l’un des événements de l’édition 2018 du festival, « Museum of the Moon, installation de l’artiste anglais Luke Jerram est de retour pour une expérience toujours aussi astrale dans la cour d’honneur du lycée.
En suspension, l’objet céleste, immense et poétique (une sculpture de 7 mètres de diamètre, gonflée à l’hélium), dont l’enveloppe est imprimée de clichés haute résolution de la Nasa, emballera petits et grands.

Installé.e dans un transat face aux cratères et reliefs lunaires, on se plaît à méditer et à rêver. Éclairée de l’intérieur, la lune brille de jour comme de nuit, on peut presque la toucher du bout du doigt.
L’installation est montée chaque matin. En cas de mauvais temps, la lune reste à terre, à l’abri dans une grande caisse.

Du 9 au 13 juillet, de 18h à minuit.

Elle revient du off d’Avignon et le temps d’un set, dj Wonderbraz risque bien de nous électriser avec ses morceaux électro-exotiques, des mélodies hip-hop dépaysantes, des bombes métissées, des trésors, des collectors que cette chercheuse de sons non formatés, joue avec naturel, guidée par son instinct et l’ambiance du lieu. Figure bien connue de la scène douarneniste, la bretonne Yuna Le Braz qui se présente à la fois comme DJ tout terrain et activiste culturelle, mixe depuis 20 ans, des airs à la fois populaires, traditionnels, anciens ou actuels. Un grand voyage musical au-delà des frontières et des époques.

9 juillet à 21h. Durée : 1h30