Skip to main content

Lorsqu’en 2014, par un après-midi d’hiver, le photographe chilien Max Donoso découvre un spectacle de rue de travestis au sein d’un quartier pauvre de Valparaíso, il est submergé par l’humanité qui s’en dégage, un moment fort qui scelle le début de sa série de portraits.

Durant sept ans, le photographe parcourt les bars, les cirques, les night clubs et fêtes de quartier de la cité portuaire et documente les marginalités à travers les rencontres et les situations qui se présentent à lui.
Un travail et un regard personnel sur des hommes et femmes qui trouvent leur place en dehors du système, luttant constamment contre la précarité et pour leur dignité. « Je souhaite que mes images contribuent à rendre visible l’existence de ces mondes précaires et, en même temps, suscitent l’empathie pour les questions de genre et d’identité sexuelle », explique Max Donoso, né en 1960 à Santiago, installé à Valparaíso depuis une quinzaine d’années.

photo de Max Donoso présentant un buste tatoué enlacé par 4 bras.

© Max DONOSO Salo & Carla, 2017.

Photo de Max DONOSO Dominique & Jeimi, 2018, deux trans.

© Max DONOSO Dominique & Jeimi, 2018.

Max DONOSO Las Galacticas, 2014

© Max DONOSO Las Galacticas, 2014.

Le photographe a perfectionné sa technique dans le laboratoire familial et assure lui-même ses tirages argentiques en noir et blanc.
Ces portraits, sans voyeurisme, dialogue sensible entre le photographe et son sujet, montrent des visages et des corps « en tant que territoire de survie et de résistance évident. »

Frédérique Chapuis.

Portraits de Max Donoso, présentant deux habitants.

© MAX DONOSO - Adenoi, 2019 - Flo 2017.

Galerie LeNeuf Sinibaldi, 9 rue Henner, Paris 9.
Jusqu’au 8 décembre : exposition Max Donoso, Valparaíso, « Mar Negra ».
Horaires : du mardi au samedi, de 14h à 19h.
@maxdonosofotografo